Archives du mois : mars 2011


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"Pitié! Seigneur, j'ai peur. J'ai soif, si soif! Ah! l'enfance, l'herbe, la pluie, le lac sur les pierres, le clair de lune quand le clocher sonnait douze... le diable est au clocher, à cette heure. Marie ! Sainte Vierge!... Horreur de ma bêtise."

Une saison en enfer


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« Suis-je bête ? Le monde marche ! Pourquoi ne tournerait-il pas ? C’est la vision des nombres. Nous allons à l’Esprit. C’est très-certain, c’est oracle, ce que je dis. Je comprends, et ne sachant m’expliquer sans paroles païennes, je voudrais me taire. » Une saison en enfer

Apocalyps o


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24- Et on se bouscule pour jouer dans le film où tout bascule. 25- On peut dire tout et le contraire de tout : tout le monde s’en fout 26- On nous a menti, cette vie ne vaut pas la peine d’être ravie. 27- Est-ce le commencement de la fin ou la fin des fins ? 28- Les 28 marches qui laissent présager que plus rien ne marche ?

28 March


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Êtes-vous pour ou contre qu’on vous prenne pour un con ? Le sondage, ce n’est pas une opinion qu'on fige, mais une escroquerie de haute voltige, qui se substitue à moi pour élire, compter et opiner… Je préfère encore me shooter à l’héro matin, midi et soir, avorter ce que je devrais enfanter, renoncer à ma féminité que d’avoir l’illusion de penser quelque chose que je n’aurais jamais pensé, de choisir quelqu’un que je n’aurais jamais choisi, de vivre une vie que je n’aurais jamais vécue…

Les enfumées



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Tout dépend du sens que l’on donne à l’évènement Pas besoin d’analyse… ni d’expertise Tout dépend comment c’est ressenti Qui voit ? Qui a vu ? Le veau d’or du réalisme englouti petit à petit Catastrophe ou apostrophe nucléaire ? un bateau ivre ?

Le veau dort


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Je vous parle de fraternité Et vous me renvoyez à la dure réalité Aux plaques tectoniques de notre écorce cérébrale… Aux tremblements des peurs Et au déferlement des pleurs

Le séisme des coeurs


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Si le salut n’est pas pour tous Il ne l’est pour personne… L’amitié a deux visages Le premier dessiné par Albert Camus : « Voyez-vous on m’a parlé d’un homme dont l’ami avait été emprisonné et qui couchait tous les soirs sur le sol de sa chambre pour ne pas jouir d’un confort qu’on avait retiré à celui qui l’aimait ».

Oeil pour oeil


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D’où nous vient ce vent de révolte qui soulève tous les damnés de la terre et qui est en passe de traverser la méditerranée ? Peut-être pour sacrer ou consacrer la femme de l’année… Rien qu’à l’entendre souffler, on a le sentiment, d’ores et déjà qu’il vient des Aurès. Vous n’avez pas une infime conviction que quelque chose va désormais bouger…avec ou sans notre bénédiction ?

Kahina



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Nous nous sommes retrouvés Le jour J, à l’heure H Sur les lieux du rendez-vous Il n’y avait plus que nous Nous étions à quelques mètres L’un de l’autre Prêts à en découdre... A la loyale

Copte ou musulman ?


9
Je vous demande pardon D’être lucide De voir ce que nul n’a vu De savoir ce que nul n’a su Je vous demande pardon De songer au suicide Je n’ai pas trouvé d’autre remède que le poison

Epitaphe


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Cet enfant n’a pas besoin de ballon de foot fabriqué par un petit chinois pour trois fois rien… mais d’un ballon d’oxygène pour respirer à fond l’air d’un pays qu’il finira par reconquérir.

J’accuserais !


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C’est la fête ! Ça y est, vous y êtes ! Seul à l’Elysée… Sans l’agent Hortefeux, ni le géant Claude Guéant… Je me présente, je suis le petit Poucet qui voudrait parsemer votre chemin de quelques cailloux en forme de parchemin. Rien qu’un tracé pour redorer l’image de sa majesté: la France de tous les français.

Elisez-nous !



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Qu’est-ce que je fous en taule ? Je voulais importer la révolution libyenne dans la banlieue parisienne… Pourquoi ces révoltes en série, ces révolutions arabes inquiètent-elles le monde occidental ? e n’est pas la révolution française que l’on nous rejoue en langue étrangère, mais la révolution universelle qui réclame pour tout un chacun une petite place dans l’univers…

Révolution et religion


9
Vous ne le croyez même pas… C’est à peine croyable Un échiquier… sans roi, ni reine Quelques cavaliers barbares Pour annoncer l’apocalypse arabe Et des pions armés jusqu’aux dents Qui affrontent des pions désarmés

Bons baisers de Libye


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Camarade J’ai pour vous un télégramme de Chavez : Uno : Le révolutionnaire, ce n’est pas un métier, à un moment ou à un autre il faut y passer comme l’a fait le Che. Dos : Ton peuple réclame ton départ. Et ton devoir c’est d’abdiquer parce que nous savons plus que quiconque ce que mourir veut dire…

Kadhafi, c’est fini.


4
Quand il y aura encore plus de gens aux abois…sans emploi, sans soins, sans abris… Ce ne sera pas la fin que tout le monde craint, mais l’instant qu’on attend depuis longtemps ! Où le peuple prendra enfin les choses en main, sans médiateur ni médiation. Et qu’il rédigera sa propre feuille de route et accomplira son propre destin ! Ce ne sera pas pour élire ses représentants mais pour occuper tous les fronts et dégager lui-même son horizon ! Nous autres français, nous n’avons jamais été aussi bien qu’aujourd’hui, parce que nous savons désormais comment faire pour cesser d’avoir mal demain !

Pas d’alibi pour la Libye



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Vous n’en reviendrez pas si je vous disais que moi non plus, je n’en reviens pas ! DSK a eu un entretien mystique avec le Président… je l’ai enregistré quelque part dans mon i-phone : Où ça ? Ah… le voici ! Lors de son passage à Paris, dans les longs couloirs de l’Elysée… DSK a eu une drôle d’impression… l’impression qu’il y avait quelqu’un derrière lui… Cela ne lui arrive jamais…Parce qu’il n’est jamais seul…mais toujours en bonne compagnie… Il se retourne… et puis constate : Qu’il n’y a personne, vraiment personne… Il a eu la présence d’esprit d’en faire part au Président qui le rassura comme il a rassuré les mexicains.

DSK contre DSK


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Oui j’ai détournée tous les fonds publics… Parce que je suis… fondamentaliste… ah ! Ah ! Ah ! Pardon… j’ai failli avoir une attaque cérébrale ! Et si je ne m’abuse ? Oui j’ai abusé tous les hommes de ce pays… Je suis une Traviata… une dévoyée… si vous voyez ce que je veux dire. Oui j’ai trompé mon homme avec d’autres hommes Et d’autres hommes avec une femme, la même, moi-même. Oui j’ai manipulé mon petit tyran de mari parce que j’aime la tyrannie

La confession de Leïla


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Je mens donc je suis… c’est le leitmotiv de toute vie… Les bruits de couloir… les échanges dans le noir… les trous de serrure pour voir… Ni la nappe, ni les couverts, ni même le dessert… ce qui intéresse les gens, c’est ce qui se passe sous la table, pas sur la table… Le jeu de cache-cache avec le pouvoir, avec l’argent, avec la vie des uns…pas des autres. Voyeuristes !

Echec et Mam !


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Et un matin on se lève avec l’envie de tout faire cesser. Ni A, ni B, c’est la levée de tous les boucliers : On vient de réaliser que rien ne sert de vivre ou de mourir, si nous ne sommes pas en mesure de ré-enchanter le monde avec un plan C ! Qui n’a rien de commun avec les deux premiers. Quitte à mourir, autant mourir pour une idée.

Les plombés



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C’est la der des ders… Qui secoue la planète entière, Où chacun se bat pour son propre univers La bulle tunisienne… qui crevait la dalle ! La bulle égyptienne… qui crevait la toile ! Partout hélas ce sont des intérêts particuliers qui l’emportent sur d’autres intérêts particuliers… L’intérêt général … on oublie !

Basta !


2
Et si l’Amérique était derrière tout ça ? Derrière quoi ? Derrière vous ? Derrière moi ? Derrière notre façon de refaire l’histoire, Je vais paraphraser quelqu’un de mémoire : Entre la coupe et la lèvre, Il y a encore de la place pour le désespoir Je hais l’Amérique… Et je n’aime pas la haine.

Critique de la raison vénale


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Je m’appelle Hélène…Je suis grecque… la Grèce… quelle étrange tendresse ? Ma ville natale ne s’écrit plus en lettres capitales ATHÈNES mère, marraine ! J’ai décidé sous l’œil de cette caméra De mettre fin à mes jours De m’arroser d’essence et de m’immoler par le feu Parce que je n’ai pas envie de te céder pour une poignée d’euros

S’immoler par le feu


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Et maintenant… A qui le tour ? Bonjour, bonsoir ! Au suivant… au suivant… au suivant ! Parce que tout le monde doit être désormais logé à la même enseigne. Avec ces révolutions à la chaîne… les internautes veulent en finir avec la gangrène… Et pour nos autres démocrates à la traîne, il ne s’agit plus de casser la baraque, mais de briser tous les dictats de tous les empires financiers. A vos blogs citoyens du monde entier !

Au suivant !



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Je sais… je sais…Vous avez éteint la télé en regrettant de l’avoir allumé…La même rengaine… toujours la même ! Le père Président sur les traces de Jean de La Fontaine… le laboureur et ses enfants : il était une fois, un laboureur qui s’adressa à ses enfants en leur disant « travaillez, prenez de la peine… c’est le fonds qui manque le moins ».

La fable de Jean


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Avec toi, j’ai toujours du mal à distinguer le premier, du deuxième sexe. Sans doute, parce qu’il y a en toi un peu des deux. Je vais dresser le tableau pour qu’on s’y retrouve un peu, tous les deux… Ce tableau n’est pas plus noir que tes idées sur les barbares… Et pour ne pas te ressembler… je vais te dire que j’aime tout ce que tu fais… surtout quand tu fais semblant d’être un homme.

Zemmour à la crème


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L’épée… mais pas la paix… s’il vous plaît ! Regardez-moi tous ces magistrats… dignes pour s’indigner. Qui pour un mot de trop ont bloqué toute la machine judiciaire. Pour dire non… tout n’est pas dans tout et réciproquement… C’en est assez de faire passer des canards sauvages pour les enfants du bon Dieu.

Merde on s’rappelle !


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Ce qui m’a mis hors de moi, ce n’était pas la douleur que je ressentais… mais une douleur qui vient de loin… de très loin… et qui ressurgit à chaque fois qu’on réappuie dessus… merci ! Le dehors est dedans, je connais la chanson. Selon votre voisin de palier, il existe six blessures archaïques… chacun a la sienne… par conséquent, je ne faisais rien d’autre qu’exprimer la mienne.

Jacques a dit



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Nous autres politiques, nous pouvons prédire à Égypte ce que Mitterrand n’a pas voulu dire à la France : « que nous sommes en guerre avec l’Amérique… une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ».

Amer hic


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La plupart d’entre nous étaient à peine des hommes qui ont décidé du jour au lendemain de se donner la peine de rompre toutes les chaînes… d’un pouvoir aux abois, parce qu’il ne tient plus personne en laisse… à part… les CHIENS. Contre les cyniques il n’y a qu’une solution chimique à base d’acide sulfurique… que nous jetions dans les yeux de l’opinion publique… pour réclamer de tous, le droit à un minimum de dignité… à un maximum de liberté…

le Caire brisé


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C’est comme ça que je conçois les rapports humains… à mi-chemin entre l’euthanasie et la paralysie. La paralysie ! Et c’est mon dernier mot. Accrochez-vous parce que vous n’êtes pas au bout de vos peines ! Vous rendez-vous compte, toute histoire est tributaire d’un mot et d’un seul… le noyau autour duquel gravitent tous les sentiments… Je te crains, tu me crains… c’est toujours un mot, rien qu’un mot qui domine notre esprit !

Euthanasie